Aujourd'hui, c'est la fête des mères, en France et ici aussi!
Donc je souhaite une bonne fête à ma mômon, à Catherine et à toutes les mamans qui lisent ce blog!

Et voici mon premier cadeau de fête des mères de la part (de la crèche!) de mon fils :

Hier, j'ai commencé mon repérage de tissus pour mes rideaux - il y en a tellement, ça va être dur! J'ai beaucoup pensé à ma maman, qui je pense, va dévaliser les commerçants!!! Merci encore à Hélène qui m'a emmené faire le tour des vendeurs de tissus de Balise et Grand Village, deux quartiers typiquement POGiens, rien à voir avec l'aseptisation et le calme de notre Concession! A refaire! JB ayant refusé d'assumer cette partie du rôle de femme d'expat, j'espère que quand j'aurais fait mon choix, je n'aurais pas son fameux "hmmmmmmmmm, c'est très beau..." ou alors "si tu aimes ma chérie, c'est l'essentiel!"... :-)

On est aussi allé à la plage hier (quand même!), sur une nouvelle, c'est du Cap Lopez, très belle, et où la mer est beaucoup plus agitée que sur celle de la Sogara ou du Relai Bleu. C'est bien ici, il y en a pour tous les gouts!

Aujourd’hui, nous sommes retournés au Relais Bleu par la piste, cette fois avec deux voitures dont celle de JB : conclusion, on a réussi à s’ensabler quelques minutes à l’aller et on a dû aider une voiture elle aussi ensablée au retour. Du coup, je ne suis pas sûre de vouloir tester la conduite tout-terrain au volant tout de suite!

Voici quelques photos de notre WE.

A bientôt,

LN

Désolée pour ceux qui attendaient l’article du jour (et merci de nous suivre aussi assidument Delph !), on a eu un souci de connexion hier soir, et on n’a pas pu le publier… Pourtant JB avait pris le temps de le préparer !!! Donc le voici, et si vous êtes sage, vous en aurez un de moi (LN) ce soir !

Hier : premier jour officiel de travail pour moi : on dira que le bilan de la journée est plutôt bon… si on met de côté le fait que j’ai dû chercher Hugo en urgence à la crèche en milieu de matinée car il pleurait et avait de la fièvre (diagnostic : une rhino-pharyngite, ce n’est pas le fils de son père pour rien…), que je n’ai pas pu atteindre mon futur bureau chez A. faute de clé manquante, que la roue avant gauche de mon 4x4 de service chauffe (problème d’étrier de frein) et qu’il va falloir le renvoyer au loueur, que je n’ai à toujours pas de PC au boulot et que notre connexion internet privée cyclothymique nous a empêché de mettre en ligne cet article hier… Mais à part ça, madame la marquise, tout va très bien tout va très bien !

Pour LN, hier aura été une journée de formation… et si on met de côté la surprise qu’elle a eu de ne pas trouver son fils à la crèche à midi (c’est ça de ne pas avoir de portable pour être appelée en cas d’urgence…) la journée a été bonne.

Du coup pour hier,  ni plage, ni mer ni photo… Mais nous voici enfin entrés dans ce qui devrait être notre rythme de croisière pour les prochains mois : papa au chantier, maman au bureau, Hugo à la crèche le matin et avec la nounou l’après-midi.

Bon allez, pour limiter la déception, voici une petite vidéo de Hugo qui fait le singe…

Un dimanche bien tranquille sur la plage sous un ciel ensoleillé… Voilà comment pourrait se résumer la journée d’hier. Haaaaaaa, les plages de POG… Ou comment balayer d’un regard vers l’océan les petits doutes qui parfois surviennent dans la semaine vous forçant à vous poser la question : « mais pourquoi sommes-nous venus ici au fait ? » Non pas que l’on trouvait des raisons d’être insatisfait, mais il restait toujours un petit nuage dans le ciel bleu de notre envie d’expatriation : et là, on vous emmène sur une nouvelle plage de POG… Hier, la SOGARA, aujourd’hui la plage du Relais Bleu, où nous avons squatté une des cases mises à disposition par T. pour pique-niquer.

Bref, vous l’aurez compris, même si on n’est pas adepte du farniente au soleil, le décor à de quoi vous embellir le weekend. Déjà, le trajet en 4x4, environ 40 minutes pour aller de notre appart au Relais Bleu, est source de plaisir pour moi : j’avoue que de rouler fenêtres ouvertes sur un chemin, de sable bordé de mangroves, chemin sur lequel la voiture louvoie comme une savonnette sur un rebord de lavabo, dont les trous vous réveilleraient un mort (mais n’empêche pas un petit Hugo de s’endormir…)

Encore merci à Pierre et Hélène pour le plan et le trajet en 4x4. C’est vrai qu’avec notre 206 de prêt on n’aurait moins fait les malins dans le sable…

Spéciale dédicace à Renaud... POG est aussi un spot de kite-surf!

Hugo teste son équilibre en terrain meuble...

LN & Les Gars Bons

PS : bientôt en bonus, une vidéo de Hugo qui joue ou comment apprendre la patience ;-)

Pour couper court à tous ceux qui m’accusent déjà de monopoliser la parole sur ce blog (comme si c’était mon style), je précise que demain, LN aura obligation (ou le privilège, question de point de vue) de diffuser son article…

Histoire de varier les plaisirs, voici une nouvelle forme de rapport du jour, plus en respect du titre de ce blog : « LN et les Gars Bons » :

Concernant LN (honneur aux femmes, les vraies !), elle a enfin un ordinateur avec un compte utilisateur lui permettant de travailler comme il se doit. Elle a été mise au parfum pour une de ses futures missions, dont je lui laisse l’honneur de la présenter (comme il se doit) dans l’article de demain, sans doute. Et puis il y’a une bonne excuse à son silence radio du jour : Madame est partie dîner avec ses collègues dans le plus chic resto de POG ce soir, abandonnant homme & enfant et chats par la même occasion… Du coup, la punition sera de raconter elle-même ses news ;-)

Concernant le petit Gars Bon Hugo, il se porte à merveille et semble avoir déjà intégré le principe de la dépose-minute à la crèche. Sa nounou est impressionnée de sa capacité à parler tout le temps (ha bon, de qui il tient ?) et justifie le fait qu’il ne marche pas encore par son choix de prioriser le langage à l’effort physique pédestre… Moi, je confirme que son muscle le plus développé est la langue (puisqu’on ne peut compter les dents comme des muscles, dents particulièrement bien représentées en nombre dans sa bouche), ce qui explique certainement aussi son appétit féroce, qui lui vaut déjà une réputation de vorace à la crèche. Sinon, le petit s’est tellement bien adapté qu’il commence à avoir un joli teint halé : pour la peau je dois dire, qu’il ne semble pas tenir de ses parents et c’est tant mieux. Concernant les moustiques, il a subi deux lâches attaques ciblées (non revendiquées) sur le visage la première nuit qui lui ont laissées deux jolis bobos : 1 sur le lobe de l’oreille droite et 1 sur la joue gauche. Il paraît que ces bobos arrivent souvent aux petits bouts suite aux piqûres  le temps qu’ils s’habituent à l’appétit féroce des maringuoins locaux (spéciale dédicace à nos lecteurs québecois !). Sinon, il sait désormais monter (aider par un tour de lit offrant certes un bon appui) mais surtout descendre du lit de ses parents, endroit qu’il affectionne pour les gratouilles et les chahuts en tout genre… Pour ce faire, il se retourne et se laisse précautionneusement glisser le long du lit, jusqu’à avoir les deux pieds qui touchent terre…

Concernant les petits « Gars Bons Chats » ou « Gars Bons à Poils », je crois que l’adaptation n’est pas encore terminée : devant leur intérêt croissant pour la porte d’entrée lors de ses ouvertures intempestives, nous avons décidé de leur proposer la liberté plusieurs fois par jours. La première tentative les a vu dépasser le seuil de 1 m, avant de juger que la température et l’humidité ne devait être qu’un piège destiner à les cuire… Mais lorsqu’ils se sont retournés, il était déjà trop tard : la porte d’entrée était close. Par contre,  je dois dire que le spectacle vu depuis le judas de la porte était plutôt marrant. Cet épisode a au moins eu l’intérêt de les unir face à l’adversité et les a forcés à adopter une collaboration provisoire quant au miaulements et grattage de porte pour supplier un retour vers l’espace climatisé. Bilan des courses : en extérieur 2 minutes maxi. LN a suggéré que les accompagner en bas aurait été une meilleure solution, mais j’estime qu’à leur âge, ils peuvent se prendre en patte touts seuls. Pour les deux autres tentatives, ils n’ont même pas osés passer l’encadrement de la porte. Sinon, un nouvel ennemi est leur apparu aujourd’hui : la raquette chasse moustique et ses déflagrations infernales : j’y reviendrai ci-dessous.

Pour ma part, j’ai continué ma tournée des boutiques et j’en suis à 4 jours sur 4, avec la certitude d’atteindre le 5 sur 5 puisque j’ai encore des choses à aller acheter demain. A quand le guide touristique des boutiques de POG me direz-vous ? J’y réfléchis… Hélène (celle de l’autre blog) m’a surtout emmené à « Grand Village » et « Balise », deux quartiers populaires de POG à l’ambiance plus authentique que notre quartier de vie. J’y ai découvert, entre autres,  les échoppes des libanais où on trouve tout moins cher que dans les grands magasins (bon, pour ce qui est de la qualité, faudra juger sur pièces) et des marchands de tissus. A ce propos, si on cherche un tissu type occidental, faut aimer le style versaillais vieillot du 17^ème genre vieille tapisserie. Par contre, le choix en style gabonais est bien plus fourni et bien moins cher. Elle m’a également conduit à la boutique vendant cette arme de destruction massive qu’est la raquette à moustique : en gros, c’est une raquette électrifiée car chargée sur secteur que l’on précipite sur les mosquitos et qui les voit disparaître dans un flot d’éclairs violet-bleus et dans un crépitement d’enfer qui terrorise les chats. A propos de chats, faudra que j’essaie sur eux (avant de recevoir de nombreux commentaires de protestations, je tiens à préciser qu’il s’agit d’une blague de mauvais goût… à tester sur ma femme, peut-être ?). Sinon, elle m’a également amené dans une boulangerie où j’ai pu faire un petit stock de pain, ce qui nous manquait fortement jusqu’à présent. Enfin, suite à la découverte dans notre appart du Guide pratique des « Petroleum Wive’s Club » riche en adresses, bons plans & infos en tout genre, j’ai dû me résoudre à l’impossibilité de voir ma candidature retenue pour ce club. Trop de testostérone semble t’il… Pourtant, quand on voit mon portable et le planning de mes journées….

 Allez, sans rancune.

JB futur président du « Men having a Petroleum Working in Wife Club »

2^ème jour et déjà fatigué : il faut dire que la vie de « femme d’expat » n’est pas de tout repos, surtout quand on est un homme. A la fatigue physique des différentes tâches du jour (et dire que petit j’osais, Dieu me pardonne, demander à ma chère maman pourquoi elle ne faisait pas un vrai travail…), s’ajoute la contrainte morale de se sentir regardé ici comme un OVNI, à savoir « celui qui fait le boulot d’une femme »…

Avant d’aller plus loin et pour changer rapidement de sujet (au risque de ne surtout pas décevoir ceux qui me reproche de « sauter le coq et l’âne », spéciale dédicace aux ânes en questions que cela fera rire), je tiens à remercier celles et ceux qui m’ont manifesté de la sympathie suite à la « mystérieuse disparition » de mes chaussures chéries. Ce qui me chagrine, c’est que jamais ô grand jamais, je ne retrouverai ici de modèle réplica des pompes de « Captain America » dont les couleurs bleu-blanc-rouge m’allaient si bien (j’aurai bien placé là le verbe « seoir » mais je ne suis pas sûr de ne pas me louper dans la conjugaison : seyaient ?). Heureusement que mes chaussures « spider-man » (autre dédicace à tous ceux qui les apprécient autant que moi) sont bien en sécurité dans le conteneur T. qui doit actuellement être bloqué à la douane. J’espère qu’elles échapperont à une autre « réquisition inopportune » car là, c’est décidé, je prends mes clics et mes clacs (mais pas mes chaussures) et je rentre illico-presto en France. Excusez le style de mon réquisitoire : des virgules partout, des parenthèses à n’en plus finir, des phrases longues comme l’Ogooué, et je sais que sans hésiter Monsieur Carof m’aurait collé un beau « délayage » en rouge dans la marge, mais j’ai encore une chaussure en travers de la gorge ;-)

Je parlais précédemment de mon rôle de femme au foyer. Et là je dois dire que je n’ai pas chômé avec, dans le désordre, trois allers-retours à la crèche (1 pour voir comment gérer l’adaptation d’Hugo, 1 pour ramener ses affaires comme il s’est adapté tout de suite, 1 pour le récupérer vers 11h30), rédaction d’une liste de courses pour pallier ma première tentative de ravitaillement de la veille, une tournée des magasins (avec, je le confesse, plus de temps passé aux rayons bricolages qu’au rayon produits frais), préparation du repas du soir, vaisselle, ménage succinct (ben oui, je n’ai pas encore reçu MON aspirateur magique), réparation de porte de meuble de cuisine, transbahutage des affaires de Hugo de la valise à la commode et tentative de dégoter de nouvelles chaussures de sport : et là, je le confesse, j’ai échoué… Aucun modèle bariolé ou réplica de super-héros, pas même celles de Super Timor, et je pense que je vais devoir me contenter de pompes classiques et fades à mes yeux : car ici la couleur se paie chère et si un joli modèle bleu m’a fait du rentre dedans, je ne suis pas encore psychologiquement prêt à faire le deuil du rouge et du blanc…

Concernant ma visite des magasins, je me suis lancé dans un repérage des prix digne d’un inspecteur de la répression des fraudes avec analyse comparative des tarifs de produits courants, manufacturés, ménagers…  C’est pas à moi qu’on fera le coup de vendre un pack de 6 verres à eau 400 CFA (0,61 €) de plus que dans le magasin d’à côté… J’en vois qui ricanent au fond en disant qu’il n’y a que moi pour créer des feuilles Excel pour tout et n’importe quoi (Hein Rémi et Sabrina, Krisprols toi je sais que tu me comprends), mais quand on  a un peu de temps à tuer entre deux siestes du petit, faut bien le rentabiliser…

Pour revenir sur le premier « crèche-stop » du matin voici deux anecdotes : d’abord, je ne décevrai personne en affirmant m’être perdu quelque peu avant d’atteindre la destination, tournant et retournant dans des chemins défoncés, en allant jusqu’à songer à un retour direct à l’appart… (que de toute façon je n’aurai pas réussi à retrouver plus facilement que la crèche). Ensuite, alors que je pensais assurer au fiston une phase de transition progressive entre la garde paternelle et la crèche, je me suis retrouvé seul bien plus vite que prévu : si Hugo, au bout d’1,5 minute avait déjà oublié son petit papa, distrait par ses nouveaux copains de jeu et fier comme Artaban sur son camion rose et jaune, le papa a eu plus de mal à se séparer de son petit au point qu’il est resté prostré sur un banc minuscule entre 2 petits bouts, jusqu’à ce qu’une des assistantes le regarde avec un grand sourire et lui lâche sans pitié : « vous savez, ici on garde les enfants, pas les papas »…

Bon allez, avant de finir et afin de rétablir ma virilité entachée, sachez que j’ai réussi à garer ma 206 de prêt sur 3 roues (sans rien n’abimer évidemment) afin de m’assurer une place de parking au plus prêt de l’entrée d’un des magasins du jour, et parce que les gros 4x4 m’avaient bouffé tout l’espace disponible sur le parking : une roue arrière gauche dans les airs à 30cm du sdol sur un parking de supermarché, on ne voit pas cela tous les jours, même pas un jour de rassemblement de tuning…

A bientôt pour la suite des aventures de super papa (et ses tongs de sécurité).

JB