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Blog Qui Es-Tu ?

  • : LN et les Gars Bons
  • : Nous voici malheureusement seulement entre gars bons accompagnés "depuis là-haut" de notre belle LN qui nous suit désormais depuis Cassiopée... La suite des aventures reprend donc à Doha au Qatar, après l'intermède français (3 ans) qui avait fait suite à nos années africaines : Port-Gentil au Gabon et Port-Harcourt au Nigéria pendant respectivement 3 ans. Pays différents, expériences différentes !
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News du Nigéria

Pour le bien-être de notre famille et amis, mieux vaut ne pas savoir ce qu'il se passe ici!

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Lectures sur le Nigéria

Pour l'instant, rien à lister, mais on tiendra cette rubrique à jour au fur et à mesure de notre découverte!

28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 10:49

Nous voilà de retour de 10 jours de vacances rien que tous les 4,5! Nous avons d'abord passé une semaine en Afrique du Sud puis pour se remettre, nous avons terminé par un WE de repos à la Baie des Tortues, en face de Libreville et il fallait bien ça!).

Nous avons donc commencé notre périple par une "visite" du Cap. Le mot visite est un bien grand mot lorsqu'on est avec une femme enceinte et 2 ptits gars!!! Après une très courte nuit dans l'avion et une bonne sieste dans notre B&B (je vous met les adresses et nos impressions plus bas si ça intéresse du monde) nous voici partis à la découverte de l'Aquarium de Cape Town.

Hugo est entré dans le monde de Némo et nous avons assisté au festin des prédateurs.

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Bon, pas de requins blancs de 6m de long, mais quelques requins taureaux, une raie assez impressionnante et pleins d'autres poissons mangeurs de viande qui ont impressionné Hugo et Arthur.

Nous avons ensuite flâné dans le nouveau quartier du Port. Assez mal famé il y a quelques années, il a complètement été réhabilité en un mélange de boutiques et de restaurants assez animés et assez sympa, très à la mode.

Le lendemain, nous avons profité d'une belle journée ensoleillée pour aller visiter le magnifique jardin botanique de Kirstenbosch. Et nous avons oublié nos appareils photos ce jour là, donc vous ne verrez rien… Le temps était vraiment splendide et beaucoup de familles étaient venus pique niquer en ce jour de fête des mères en Afrique du Sud. Arthur a voulu repartir avec des canetons, en vain!

Nous avons ensuite tenté de monter en haut de Table Mountain, la montagne qui surplombe Cape Town. On peut y monter a pied ou en téléphérique, option que nous avions choisie, bien évidemment! Quand nous sommes arrivés le temps se gâtait et les trajets en téléphériques étaient arrêtés... Too bad...

Le lendemain, direction une petite réserve au nord est du Cap. Nous avons rententé Table Mountain, sans plus de succès, il y avait trop de vent en haut et le téléphérique ne fonctionnait toujours pas... Il faudra y retourner !

La route jusqu'à la réserve d'Inverdoorn nous a émerveillé et nous a rappelé ce que nous avions vu il y a 5 ans lorsque nous avions passé 2 semaines dans le Sud-Est de l'Afrique du Sud. On n'a absolument pas l'impression d'être en Afrique, plutôt au Canada ou aux États Unis. De grands espaces de plus en plus rocailleux, perdus au milieu des montagnes.

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On se demande ce qu'on va bien pouvoir trouver comme animaux dans ce paysage désertique... Et bien bizarrement presque tout!

Bon, ce n'est pas le Parc Kruger ou les animaux vont et viennent librement dans plus de 20000 km2. La réserve est ici assez petite (100 km2) et les animaux les plus mythiques (lions et guepards) se trouvent dans deux enclos séparés.

Le lodge est vraiment sympa, simple mais super confortable.

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Les lions (1 mâle et 2 femelles) ont été récupérés dans une "ferme" qui les élevaient pour les vendre comme trophée de chasse... Ils étaient gavés de nourriture puis "lâchés" pour être tués par de riches chasseurs peu scrupuleux. D'après le guide, ils n'ont jamais connus la vie en liberté et n'ont donc pas acquis tout ce qu'il leur permet de survivre dans la brousse. S'ils les mettaient avec les autres animaux, ils pourraient s'attaquer à de mauvaises proies, semant la zizanie dans l'équilibre qu'ils ont réussi à recréer.

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Les guépards, c'est un peu différent. Ils les rachètent à des gens qui veulent les vendre comme animaux de compagnie (oui, oui...), ils leur réapprennent à chasser, ils essayent de leur faire faire des bébés (c'est une espèce en voie d'extinction) puis ils les relâchent dans leur réserve. Pour l'instant, ils vont en relâcher 2 d'ici deux semaines. En attendant, nous avons pu les approcher de très près et d’assister à leur « entrainement » quotidien de course. Les femelles sont en chaleur une fois qu’elles ont couru un bon sprint, donc ils ont installé un système équivalent à ce qui fait courir les lévriers dans les courses. Ca a beaucoup fait rigoler Hugo car les guépards n’arrivaient pas à rattraper le poulet ! Et leur accélération et vitesse sont vraiment impressionnantes !

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Nous avons ensuite fait 2 safaris tous les 4, et JB en a fait 2 autres tôt le matin… Voici un petit échantillon de ce que nous avons pu voir.

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Nous nous sommes ensuite dirigé vers Stellenbosch, ville en plein cœur du vignoble sud-africain. On n’a pas vraiment eu le temps de visiter ou de gouter le vin sud-africain (enfin, JB…), mais les paysages sont très beaux, assez vallonnés, recouverts de vignes.

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Après la visite d’un centre où nous avons pu approcher et toucher des guépards et les chouettes, nous avons fait le tour de la péninsule du Cap de Bonne Espérance, en nous arrêtant à Simonstown, connu pour sa colonie de pingouins. Bon, on a du arriver au moment de la sieste car nous n’en avons vu que 2 ! Mais c’est une très jolie petite ville de bord de mer.

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Il ne faut pas croire tout ce qu’on nous raconte, le Cap de Bonne Espérance n’est pas le point le plus au sud d’Afrique… Ce point est un peu plus à l’est et s’appelle le Cap Agulhas. Bon, encore un truc à voir pour la prochaine fois !

Nous avons pris un téléphérique pour nous emmener au point culminant du Cap, où se trouve le phare. C’était la tempête là bas !

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Et le lendemain, nous avons repris l’avion et s’est était fini pour notre petit tour ! Ce fut rapide, épuisant (Arthur, tout comme Tonton B. n’est pas un oiseau migrateur et préfère être à la maison qu’en vadrouille), mais tellement beau ! A faire et refaire !

J’étais passé par une petite agence de voyage française qui nous avait choisi des hôtels super sympas, très bien situés avec des petit-déj à tomber par terre !

Les sud-africains sont toujours super accueillants et souriants. Ceux que nous avons côtoyés sont principalement ceux qui travaillent dans les hôtels et sont en majorité les sud-africains de couleur. Et ça ne fait que renforcer notre incompréhension face à la non-jovialité permanente de nos hôtes gabonais alors que les sud-africains ont vécu l’horreur pendant des décennies et que malgré la disparition officielle de l’Apartheid, ils vivent encore en majorité dans des townships en dehors des villes…

Pour nous reposer de tout ça, nous avons passé le WE à la Baie des Tortues, mais bon, faut pas tout raconter dans un seul article !

Bises à tous !

LN & Co

 

PS : un peu plus de photos dans l'Album "Afrique du Sud"

 

 

Nos logements de la semaine

B&B  Brenwin Guest House à Cape Town (http://www.brenwin.co.za/)

Très bien placé (à 20 min à pied du Sea Front).

Très confortable, accueil très sympa.

Possibilité d’avoir le petit dej uniquement, donc un peu galère avec les petits le soir.

 

Réserve d’Inverdoorn (www.inverdoorn.com/)

Situé à 3h de Cape Town

Très confortable, super accueil, un petit oasis au milieu du désert rocailleux. Le guide était super sympa. Officiellement, ils acceptent les enfants en safari à partir de 4 ans mais ils ont également accepté Arthur.

 

Hôtel Spiers à Stellenbosh (www.spier.co.za/)

Cadre magnifique, super accueil, très bon resto, bar à vin, piscine… Il y a un centre pour découvrir les guépards et les oiseaux de proie à 5 minutes. Super avec des enfants.

 

Hôtel Chapmans Peak Beach Hotel à Hout Bay (www.chapmanspeakhotel.co.za/)

Encore une fois, chambre superbe, confortable, super accueil. Nous n’avons pas vraiment pu profiter des environs, nous sommes arrivés le soir pour repartir tôt le lendemain matin.

 

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 23:46

Suite à ce "petit" périple, on se demandait bien où on allait atterrir… Il faut être honnête, pendant tout le trajet de l’aéroport, qui a été quelque peu bruyant et long, je me demandais sérieusement si la décision qu’on était entrain de prendre était la bonne…

Et puis on arrive enfin à l’entrée du camp, le “Village”… Une première barrière, une première double porte équipée de barbelés, un sas de vérification, et la deuxième double porte équipée également de barbelés… Et enfin, THE Village… Et là..??? Le calme après la tempête! C’était juste impressionnant! Vous avez vu The Truman Show? Et bien c’est un peu la sensation qu’on a eue! On quitte le bruit, la circulation, le monde partout et on arrive dans un havre de paix… Impensable quelques minutes avant…

Quelques photos du Village:

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Pendant la semaine, nous avons visité l’école, toute neuve, pouvant accueillir 200 enfants et en accueillant… 14 cette année ! 2 instits et une assistance maternelle pour tout ce petit monde, presque des cours particuliers !

Nous avons aussi visité plusieurs logements et nous avons choisi un appartement, tout neuf, situé à 100m de l’école, Hugo pourra donc y aller tout seul le matin.

Voici quelques photos de notre futur chez nous.

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Vue depuis notre balcon : au fond, l'école!

Question infrastructures et loisirs dans le camp, il y a 2 piscines, 3 resto, 3 ou 4 terrains de tennis, un gymnase, une salle de cardio assez bien équipée, un terrain de foot… Si on ne fait pas de sport pendant notre séjour là bas, on n’aura aucune excuse… Et on a accès au camp de S., nos voisins anglo-néerlandais. Où plutôt devrais-je dire au CAMMMMMMMP de S. Un parc immense, avec un petit golf 9 trous (rien que ça), une aire de jeu pour les petits, 2 superettes, et des routes permettant de faire du vélo ou du roller. Sa circonférence est de 7 km, de quoi se perdre ! Pour ceux qui veulent voir la différence entre les 2 camps, voici les coordonnées sur Google Earth :

Chez nous :

Chez nos voisins :

L’autre point important que nous souhaitions voir c’était la nourriture, ce qu’on pouvait trouver ou pas. Bon, dans la première catégorie : pas grand chose. En tout cas, très peu de produits frais… Je vais faire marcher ma yaourtière à fond et devoir apprendre à faire des petites crèmes à la vanille ou de la pâte à tarte!!! Le Nigéria, c’est anglophone, et la nourriture aussi… Ca va nous changer mais on va s’adapter ! Question logistique, il y a une superette dans notre camp, 2 chez nos voisins et 3 supermarchés « autorisés » dans la ville. Et comme pour tout, la visite des supermarchés se fait en bus, escortés par les Mopols. Ils ne nous suivent pas dans le supermarché, rassurez vous !

Effectivement, pour T. et pleins d’autres sociétés, les déplacements à Port-Harcourt sont très limités et toujours escortés par nos amis les Mopols… Donc convoi escorté pour les allers-retours au bureau, idem pour les courses, pour les sorties éventuelles au resto ou au cinéma (il paraît qu’il y a un cinéma… Trop booooooooooon, on a oublié ce que c’était le cinoche !)… Un peu contraignant, il faut l’avouer, mais il faut faire avec !

Nous avons aussi pas mal passé de temps au bureau, pour rencontrer mes futurs collègues et JB rencontrer de potentiels employeurs. Les journées vont être bien chargées : départ de la navette à 7h (bon, il y en a aussi une à 6h, mais il ne faut pas pousser mémé dans les orties !), retour à 12h, de-départ à 13h30 et retour à 17h30 ou 18h30.  

Le premier contact avec les Nigérians a été très agréable, ils sont super accueillants, souriants, aimables, ça nous change un peu d’ici (aie, pas tapé !). 

Et le premier contact avec nos futurs voisins s’est également très bien passé ! Le monde de l’expat chez T. est petit donc nous étions déjà en contact avec des amis d’amis qui nous avait déjà pas mal rassurés sur pleins de sujets et ils nous ont accueillis comme des rois ! Invitation à dîner et participation à une soirée fléchette (où j’ai terminé 2ème par équipe !), ça nous a donné un avant gout de notre petite vie là bas. Et avec ça une petite soirée pour la venue de l’ambassadeur et une soirée Jazz, on avait vraiment l’impression que tout était fait pour qu’on signe de suite !!!

En résumé, on est assez emballés (ça reste le Nigéria, quand même) et on a hâte de changer d’air et d’y être ! Bon, on a aussi super hâte de rentrer à la maison, de se reposer et d’attendre la venue de BBZim…

Pour finir, quelques photos et films de nos loustics, ça fait longtemps que je n’en ai pas mis !

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Avec mes parents et un éléphant en janvier

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Arthur, ce WE, avant le coiffeur

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Arthur, ce soir, après le coiffeur (chuis trop content...)

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Hugo, ce soir avant le coiffeur

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Hugo, ce soir, après le coiffeur (chuis trop content aussi!)

Un repas tranquille, comme d'habitude ;)
Hugo au golf
Arthur à la plage
Et leur œuvre d’aujourd’hui… Hum, hum…

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Bises à tous,

LN

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 12:25

Ou le retour du JB au clavier ;)

 

Ca y est, c’est quasiment sûr, va falloir changer le nom du blog : Même si on garde le mot « Port » dans le nom de notre future ville et qu’on reste en Afrique (mouais, Balikpapan c’est pas pour tout de suite), il y aura bien toujours des « Gars Bons » mais plus de Gabon. Et si on rajoute à cela l’hypothèse d’une fillotte d’ici septembre, alors là c’est carrément foutu : faudra carrément changer le concept du jeu de mot ! Enfin, moi j’ai rien contre le concept d’une fillotte…

Bref, vous l’aurez compris dans le titre, nous voici à Port-Harcourt, surnommé « Port-Méchant » : hé ben, histoire de casser le mythe dès le départ (mais je parlerai quand même beaucoup ensuite), comme disent nos cousins « C’est pô si pire » ! Par contre, pour les photos faudra repasser car c’est assez bien expliqué partout concernant les prises de vues : au Nigéria, on évite de prendre des photos… Et le trajet, vous le lirez, ne se prêtait pas vraiment à cela de toutes façons.

Le plus dur aura sans doute été le voyage : en résumé, un programme de 60h de trajet de POG à PHC ! Quand je pense que ma petite femme pensait avoir trouvé un plan « sans passer par Paris » supposé nous faire gagner du temps ! Allez, elle se rattrape bien puisqu’elle me propose le Nigéria comme prochaine expat.

J’en entend au fond qui demande « quand est-ce que tu changes de femme ? »… Je réfléchis, j’attends juste qu’elle se rattrape avec une expatriation en Russie ;-)

Bon allez, histoire de structurer un peu cet article et de ne pas partir dans tous les sens (comme si c’était le style de la maison), faisons par étapes : 

  1. Voyage POG à LBV :

Départ en surfer le dimanche 13h00 pour cause de suspension d'autorisation de vols de la compagnie affreté par T. : hé oui, 3 ans au Gabon, 3 trajets en surfer. Un dimanche « comme on les aime » : départ toujours depuis la base logistique de T. Trajet ponctué de films parfaitement inadapté aux public de moins de 12 ans (genre guerre avec des morts partout), arrivée sur Libreville vers 17h00 à la base Michèle Marine puis bus jusqu’à l’hôtel Méridien. 

Le Méridien, moi ca me rappellera toujours « septembre 2009 » et la colonie de vacances de T. après la « mise en sécurité ». Y’a pas à dire, y’aura toujours un petit bout de nous dans cet hôtel.

2.  Journée « boulot » le lundi à Libreville :

Le bel immeuble des bureaux T. du bord de mer étant en rénovation, il faut désormais se rendre aux « bureaux de passage ». Jamais ce nom n’aura été aussi bien porté : passage, car tu rentres, t’essaies de te connecter au réseau, ça marche pas, t’essaies d’appeler la hotline informatique de T., ça marche pas, tu demandes au gars qui t’a ouvert la porte ce qui ne va pas, il ne sait pas et tu t’en vas… Passage donc. Mais passage énervant et tout sauf efficace !

Direction l’hôtel où on a pris une carte wifi et …. bossé toute la journée : quand je pense qu’on a même pas profité de la piscine, il y a des coups qui se perdent… Qui a dit trop sérieux ?

3. Mardi, suite et fin du voyage : LBV à Lagos

Alors, en théorie on doit prendre la compagnie Ethiopian qui affrète dans les faits la compagnie Asky… Ca donne des miles cela ? Pourquoi ne pas avoir pris Air France déjà ? Ha oui car la business de Asky c’est mieux que AF… Mince on a confondu avec Emirates ? Ha non, car on gagne une journée de trajet ? Mouais OK… Au moins, c’est pas sur la liste noire des compagnies… enfin je crois et de toute façon ça fait longtemps qu’on fait plus trop gaffe à cela, question d’absence de choix sans doute…

Arrivée sur Lagos et syndrome des aéroports africains : un vieux coucou genre modèle soviétique (désolé, à part dire qu’il avait un petit air slave et d’un autre âge, je ne connais pas le modèle), mais évidemment pour le transport de personnes, est abandonné en bordure de piste. C’est déjà mieux que Sao Tomé où on en avait vu 3 ! Et puis, c’est sans doute pour nous rappeler POG qui dispose désormais du sien depuis « l’atterrissage mouvementé » d’un vol de la NRT…

Par contre à Lagos, du nouveau, il y a aussi un engin de chantier non identifié dans le fossé qui borde la piste : la nature a déjà commencé à reprendre ses droits… Dommage que je n’avais pas d’appareil photo sous le coude…

Passage de la douane : des gens souriants, accueillants, qui vous disent « bienvenue » : damned, serais-je passer de l’autre côté du miroir ? Alice, euh LN, t’en penses quoi ? T. leur a donné des instructions ou c’est toujours comme ça ?

Accueil par un agent qui nous demande de récupérer nos bagages, passage des douanes sans soucis, direction l’extérieur et là : c’est le Nigéria… Plein de monde, oui oui plein, et des gars armés un peu partout : uniforme noir et kalachnikov semblent être la mode de cette année.

Attente de la navette, un peu stressés (ben oui, là t’es plus dans l’enceinte de l’aéroport) et négociation avec l’agent de transit qui nous a refourgué à un de ses collègue : quoi, en va devoir patienter tout ce temps (4h) avant le prochain vol directement à l’autre aéroport ? Pas moyen de passer par la case « guest house » de Lagos ? Ca commence bien dis donc...

  4. Intra-Nigéria : Lagos à Port-Harcourt

Ben là, après un transfert entre les 2 aéroports et une tentative avortée de LN de retirer de l’argent dans un distributeur pour profiter d’un point de restauration (à croire qu’on cherche les ennuis ou à déclencher des fraudes bancaires), nous voici déposés par notre « encadrement » au second aéroport : et là, je dirai « ambiance indienne »… je sais pas pourquoi mais l’aéroport a le charme des bâtiments exotiques, une façade assez vieillotte et plein de monde qui attend son vol, plein de véhicules qui tentent d’entrer dans le parking en multipliant les files, un faux air de façade indienne (en fait j’en sais rien je suis jamais allé en Inde, mais faut se fier à ses pressentiments). Concernant notre avion, évidemment il sera retardé. Et sans écran pour indiquer les départs ou arrivées (c’est là qu’on sent que le Gabon c’est quand même riche), on s’en remet au sens de l’observation (ils font quoi nos voisins qui ont l’air d’européens qui pourrait vivre dans un compound), et surtout à la gentillesse des gens qu’on interroge. Puis on suit la marche et prend le bus qui nous amène au pied de l’avion.

Une fois devant notre avion, on a droit au cérémonial suivant :

-       Fouille corporelle à l’entrée de l’avion, ambiance genre « Midnight Express » (cherchez pas, vous êtes trop jeunes les jeunes)

-       « Reconnaissance » par chaque passager de ses valises avant de monter dans l’avion, une tradition sur ce continent (sauf si tu veux qu’elles restent sur le tarmac),

-       Et une indication surprenante de l’hôtesse : « choisissez la place que vous voulez ». Ben pourquoi j’ai un numéro de place alors ? Il n’en fallait pas plus pour se retrouver avec des gens voulant récupérer la place marquée sur leurs billets, et d’autres qui préfèrent le hublot et ne font qu’appliquer la consigne du « libre choix ». Je vous rassure de suite, on avait décidé de simplement respecter les indications de nos billets…

5. Aéroport de PHC à Village

Hé oui, c’est comme au Club Med : le compound s’appelle le « village » : très encourageant je trouve. Y’aurait-il des GM (gentils mercenaires) ? Une blonde qui prépare des cocktails ? Des spectacles le soirs ? Ha ben non, j’ai dû mal lire la pub alors.

Mais de toute façon, avant de découvrir le « village », il faut aller de l’aéroport au camp : et là, le Nigéria sort le grand jeu. Des bus encadrés par une escorte armée de MOPOL (pour MOBile POLice, le nom de mon futur animal de compagnie) qui ouvrent la route à coup de klaxon et tente de « fluidifier » le passage des 3 bus au milieu d’une circulation dense et chaotique. Bon, comme on nous en avait déjà parlé, on n’a pas été si surpris : faut juste passer le malaise du « dégagez tous, laissez passer le bus des gens sous protection qui ne peuvent pas attendre »… Les bus sont en quinconce pour empêcher les véhicules de derrière de s’interposer entre les nôtres, on serre sur le bas côté les autres véhicules qu’on double… ambiance très « stock car ». Mais respect pour les chauffeurs, ca roule vite mais bien, même si les coups de freins intempestifs ne sont pas tout à fait adaptés au transport d’une femme enceinte… Question conduite on comprend pourquoi la ceinture est obligatoire avant le démarrage du bus : et ici la consigne est respectée ! Autre détail concernant la conduite du convoi : si t’es trop bloqué dans ta file, ben tu prends le couloir d’en face, à contresens donc : c’est flippant mais efficace. Quoique 2h30 pour faire le trajet depuis l’aéroport, ça donne des idées de ce que certains vivent à Luanda…

La ville de PHC me donne une impression « Doualaesque » : très étalée, un peu de relief, pas de bord de mer visible et aucune construction récente : ça change de Libreville (du moins côté bord de mer).

Bon, je m’arrête là, je découvre qu’en fait j’ai assez de matière pour faire pleins d’autres des articles, ca serait dommage d’abuser cette fois.

Allez, juste une dernière le MOPOL, ça sonne un peu comme Mogwai mais ça n’a rien à voir : quoique, si tu fais boire (beaucoup) un MOPOL après minuit, vu qu’il a une kalach, il est peut être aussi dangereux qu’un grimlins… Question pelage par contre, j’ai pas osé allez vérifier pour comparer…

 

PS : juste avant notre départ, histoire de marquer le coup, on a décidé de faire un « 3 sur 4 » : quoi, un pari sur une course de chevaux ? Non, un hymne à l’anophèle : ben oui, LN, Arthur et moi avons été diagnostiqués « palu positif » au test de la goutte épaisse. Pour ceux qui s’interrogent sur les symptômes : hé ben comme on a été soigné dès le début, c’est autant le médicament que la lutte contre le parasite qui a rythmé notre quotidien durant 3 ou 4 jours. Ambiance « coton dans les oreilles » pour moi, voire acouphènes pour LN (Arthur, comme il parle pas, ben on sait pas) et sensation de « cervelle dans un étau ». Capacités intellectuelles légèrement ralenties et une envie de traînasser. Mais bon, passé le stress de « que va t’il se passer pour le BB » ponctué par une séjour pour la miss à la clinique (solution perfusion), je dirai qu’on a pas vraiment « profité » des effets de notre petite « crise de palu » comme on dit ici.

Bises à tous,

JB et ses gars bons

 

RePS : Bon anniversaire à Delph & Noé ;)

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 23:39

A peine rentrés de France, nous voilà repartis en vadrouille (il faut dire qu'une semaine de reprise de boulot, ça fatigue)… avec nos copains Sandrine, Renaud et Bertrand, venus de France (pour la maman de Pierre G., qui est perdue avec les dates de nos articles, en réalité c’était mi-août !). Nous leur laisserons le plaisir de raconter la première partie de leur séjour au Gabon, mais voici racontée la partie commune : Sao Tomé.

Il était une fois, un pays merveilleux, qui se trouvait... où déjà ? Ressortons la carte du Gabon… Ah non, ce n’est pas au Gabon ! Mais juste en face, là (entouré en rouge, l'île de Sao Tomé, en haut de l'image, l'île de Principe) :

 

Sao Tomé

Cliquez dessus

Petite présentation de l’archipel : Sao Tomé e Principe (oui oui "e") est une ancienne colonie portugaise, indépendante depuis 1975. Il y a environ 180 000 habitants (dont seulement 6 000 sur Principe) et quelques touristes ! C’est un pays plutôt pauvre, dont la principale source de revenus est la culture de cacao. Ils étaient même les premiers producteurs mondiaux de cacao au début du XXème siècle et l’ile était surnommée « l’Ile Chocolat ». Aujourd’hui, leur production est loin d’être la première au monde, par contre c’est l'une des meilleures ! L'île compte aussi sur une production de café.

Passons aux choses sérieuses, la découverte de l’Ile de Sao Tomé !

Voici pas mal de détails d’organisation qui pourront aider de futurs touristes car on a un peu de mal à avoir des infos sur internet alors que ça vaut franchement le coup d’y aller ! Bon OK, s'il est tard, mieux vaut remettre la lecture à demain sous peine de se réveiller avec "AZERTYUIOP" gravé sur le front... De plus, pour une fois nous allons vous démontrer que la famille "loose" peut gérer l'impro & les surprises...

Question transport depuis Port-Gentil (ça commence bien), c’est légèrement compliqué… Avec toutes les faillites de compagnies aériennes que nous avons vécues depuis notre arrivée et qui desservaient initialement l'île, il n’y a désormais qu’une seule compagnie aérienne qui fait la liaison Libreville-Sao Tomé (CEIBA compagnie équato-guinéenne qui fait évidemment partie de la liste N. européenne), l’agence est à Libreville et on ne peut pas réserver par téléphone… Il faut donc connaître quelqu’un sur Libreville ou s'y déplacer soi-même. LN a donc fait jouer ses relations gabonaises pour nous décrocher les fameux sésames.

Pour les voyages vers Sao Tomé depuis le Gabon, il y a quand même une agence spécialisée, c’est Mistral Voyages (agence à Marseille, Libreville et Port-Gentil). Bon d'accord, notre premier contact avec l'agence Mistral (ici à POG) n'avait pas été des plus enthousiasmant, mais comme on dit "au pays des aveugles, les borgnes sont rois". Donc une enseigne connue quand on est dans l'inconnu, ça rassure toujours. Dans notre cas, nous nous sommes limités à la location des voitures auprès de l'agence locale. Nous y reviendrons plus bas.

Petit conseil immédiat pour l'avion : avec CEIBA, il faut confirmer son retour en passant au guichet de la compagnie à Sao Tomé 3 jours avant le retour : sinon, t'es pas inscrit sur la liste des passagers ! Le billet, ça suffit pas ! Comme Bert avait déjà failli nous faire une attaque pour un billet retour qu'il pensait avoir perdu, je crois que "La Madona di Loreto", sainte patronne de l'aviation, a choisi d'être clémente avec nous le dernier jour. C'est un ATR 72 qui est venu se poser au lieu de l'ATR initialement prévu et avec lui, un surplus de places disponibles. Ouf!

Deuxième obstacle : les visas… En tant que français (doù qu'on vienne), nous en avons besoin d’un pour y aller. Et pour les "touristes" français qui veulent retourner au Gabon depuis Sao Tomé après y être arrivés depuis le Gabon ont également besoin d'un nouveau visa gabonais : très simple je vous dis ! Le visa santoméen, on voulait le faire en France pendant nos congés, mais ce n’est plus possible depuis Paris, il faut envoyer le passeport à Marseille ou à Bruxelles… Un peu risqué quand il faut repartir au Gabon ! Donc ce sont nos amis qui ont profité de 2 jours sur Libreville en arrivant pour s'en occuper. Evidemment avec tout le soutien "hotlinien" de la reine de l'organisation, j'ai nommé LN, par téléphone depuis POG.

Voilà, nous étions enfin prêts... Après une nuit passée à Libreville, nous sommes partis loin de la "trépidante" capitale gabonaise. Pour fêter les retrouvailles avec les copains, nous nous sommes même permis de louer "la suite" du Tropicana, la grande classe !

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C'est épuisant les vacances... (Et oui, vous pouvez nous plaindre, Sandrine & moi avec tous ces hommes!)

Durée planifiée pour le voyage : 5 jours sur place. Un peu juste pour visiter toute l’île de Sao Tomé, largement pas assez si on veut aller sur l’île de Principe (qui est plus au nord et qui fait partie du même pays). De toutes les façons, elle n'est pas desservie fréquemment et risquer de rester bloqués là-bas n'était pas une option envisagée par la "dream team".

Une fois arrivés, troisième obstacle : les soussous. Bon, la monnaie locale est la Dobra, mais tu peux payer partout en euro ou changer des CFA dans la rue. Encore faut-il être parti avec des euros ou plein de CFA ! La légende raconte qu'on ne peut pas retirer d'argent avec une CB. Effectivement, le seul distributeur automatique de l'île attend encore son branchement au réseau électrique, mais on peut faire taire cette légende urbaine : la banque internationale autorise les retraits au guichet et en plus, encore une légende, elle ne ferme pas à 15h30 ! Bref, si t'es patient, que tu peux passer 2 CB distinctes et que t'as assez de poches pour stocker des millions (ha l'inflation...), tu peux partir "la carte bleue dans la poche". Maintenant, si t'en as qu'une seule avec toi (de CB, pas de poche) et que comme pour nos premiers essais, elle ne passe pas... Il te reste la manche pour te remplir les poches !

J'avais (LN donc) réservé les nuits dans 2 roças (anciennes maisons de plantation transformées en maison d’hôtes), par contre c’est impossible de réserver une voiture en avance. Pas de soucis, il y a pleins de petits loueurs qui attendent "le touriste stressé" à l’aéroport. Bon, pour info, pratiquement aucun loueur n’a d’assurance auto, il faut oublier la notion de siège auto pour enfant (je n’étais pas bien rassurée, Arthur sur mes genoux pendant tous nos trajets…) et l’état des voitures est plus que douteux… Ajouter à cela que contrairement aux sociétés de location "classique", la règle locale consiste à rendre le véhicule avec le réservoir le plus vide possible au loueur... De ce point de vue, on n'a pas mal géré : pourtant c'était pas gagné d'appréhender la consommation de nos 4x4 ni la densité du réseau de stations services. Pour l'anecdote, a priori, on s'est même retrouvé avec le même carosse que celui loué 2 ans plus tôt par la famille de la petite Mona, ex collègue & amis de POG. Mais bon, si on veut bouger, il faut faire quelques concessions ! Nous sommes donc passés par Mistral Voyages (les fameux), les seuls à proposer une assurance auto "visible" et pour moins cher que nos loueurs improvisés débusaqués à l'aéroport. Merci à Ren & JB pour leurs talents de négociations.

Pour les amateurs de belles mécaniques (là, c'est JB), voici un bref descriptif de nos carosses : à ma droite, un vieux Suzuki Grand Vitara gris, version "essence qui pue et qui bouffe plus d'huile qu'une plâtrée de frites belges contrefaites" et équipé de pneus slick (lisses pour les incultes) en série, et à ma gauche, un fringuant Toyota Rav4, version "différentiel bloqué qui se retrouve avec le même rayon de braquage qu'un dragster américain". Quant aux freins, égalité, c'était "Cramés contre cramés" (spécial dédicace aux fans de cinéma).

En tout cas, la nôtre plaisait bien à Arthur!

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Après avoir trouvé nos carosses, nous avons du régler quelques soucis de visa pour nos amis qui repassaient au Gabon avant de rentrer en France (et qui avaient donc besoin d’un nouveau visa, je vous avais dis qu'on était joueur), et nous sommes partis dans la première roça, Micondo. Cette roça, superbe, est tenue par un couple de français adorable. Il n’y a pas d’électricité, uniquement un générateur le soir et l’eau vient directement de la montagne, donc un peu froide à mon goût ;)

La vue et le cadre sont magnifiques…

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Hugo qui chasse la calebasse

Ce qui est perturbant c’est que le jour se lève à 5h30 et la nuit tombe à 17h30… Et que les coqs et autres animaux à plumes s’en donnent à cœur joie bien avant 5h30… (à mon avis, encore des produits d'origine chinoise qui n'avait pas eu la certification CE). Donc les journées commençaient bien tôt ! Ajoutez à cela des nuits parfois écourtées par des enfants qui "aiment" les voyages (qui a dit que ça forgeait la jeunesse, que je lui en colle une ?)

Le mardi, nous nous sommes réveillé avec la pluie… La saison des pluies commence un peu plus tôt là bas qu’ici, mais heureusement, ça n’a duré que le temps du petit dej. En même temps, la quantité d'eau disponible à la douche étant directement proportionnelle à la quantité de précipitations de la veille, nous étions plutôt contents de voir la pluie. Et histoire de mettre toutes les chances de notre côté, nous étions partis avec 2 bretons pour contenter la déesse de la pluie.

Nous sommes allés visiter la ville de Sao Tomé, puisqu'argent & visas ils nous fallait. C’est une petite ville, il y a tout de même un Musée National (on ne se refuse rien), une Cathédrale et un marché.

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Remarquez le "petit" nuage provenant d'une voiture qui a démarré juste devant nous!

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Fort Boyard ? Non, le musée national...

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Le phare du musée

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Nous, en haut du phare (ca sourit, sauf pour Hugo à la descente)

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Les gardiens du musée national (notez la petite tête de celui du fond)

Ce qui fait la renommé de SaoTomé, c’est bien évidemment le chocolat ! Nous avons donc été visiter une fabrique de chocolat. Fondée par un italien il y a plusieurs années après une expérience dans le café qui a mal finie au Zaïre, ils fabriquent du chocolat « pur », sans aucun autre additif. C’est le fils, passionné (et à peine cultivé puisqu'il ne parle que 5 langues couramment : le chocolat augmenterait-il le QI en plus du surpoids pondéral ?), qui nous a expliqué l’histoire de la création de leur fabrique, leur philosophie, leurs particularités… Il nous a expliqué qu’ils avaient un peu la même manière d’approcher la culture de cacao et de café que les viticulteurs et qu’ils étaient souvent invités à des Salon de vins !

Nous avons gouté des fèves de cacao non torréfiées, torréfiées, du chocolat 100% cacao, (absolument pas amer), et plusieurs de leurs chocolats. Ils sont juste trop trop bons ! Je leur fait un peu de pub, même si je pense qu’ils n’en n’ont pas besoin mais ils étaient vraiment sympa. Allez voir leur site www.claudiocorallo.com

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Ces petites boules de chocolat avec un grain de café à l'intérieur sont juste trop trop bonnes... 

J'ajouterai, moi qui n'aime pas trop le chocolat (là, c'est encore JB qui parle !), que depuis cette expérience, j'ai découvert LE chocolat. C'est extraordinaire ce petit goût final d'huile d'olive. A faire défaillir un grec (et je ne parle pas de plan d'austérité !).    

Le mercredi, direction la deuxième roça, à San Joao de los Angolares. Le propriétaire est une star de la cuisine au Portugal, mais nous n’avons pas eu la chance de le voir. Mais nous avons quand même super bien mangé ! Une petite ballade dans le village à côté de la roça pour nous imprégner de la vie locale, très pauvre. JB, blond devant l'Eternel, portant un Arthur "presque transparent & tout aussi blondinet" dans son dos dans un sac de rando était une star ! On n’a jamais trop su si c’était Arthur le blondinet la star ou le papa portant son enfant, ou juste le sac à dos !

Note de la rédaction : d'autres explications possibles sont leur surprise de voir un "mâle" exploité par sa femme et contraint de porter l'enfant, ou alors l'effet "tee-shirt rose" de Ren...

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Noter le magnigfique échafaudage partaitement en règle avec les GS de T. Les experts apprécieront !

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Un hamac rose... Renaud, il est à toi ?

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L'équipe de choc !

Jeudi, nous avons décidé de passer la journée sur l’Ile de Rolas, petit île au sud de Sao Tomé. Il y a un très bel hôtel qui ouvre ses portes (piscine et restaurant) aux touristes à la journée. Il y a une traversée (un peu mouvementée) de 45 minutes pour arriver au Paradis. Le bateau est petit, mais le capitaine a un uniforme de la marine à faire palir les offciers de la US Navy ou les "Village People".

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Petit soucis technique sur la route de Rolas : à noter que la roue qui a choisi de céder était située côte Bert... 

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"C'est un pic, c'est un cap, que dis-je : un cap ? C'est une péninsule !"

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La croisière s'amuse...

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La particularité de cette ile est qu’elle est traversée par l’équateur.

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Là t'es dans l'hémisphère Sud...

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Et là, t'es passé dans le nord.

Damned, nous n'avions pas pensé à prendre avec nous un évier pour tester l'inversion de la force de Coriolis !

Petite ballade dans la forêt tropicale, baignade dans la gigantesque piscine et repas dans un restau avec une vue « pô si pire »…

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Très belle journée pour clore ce beau voyage ! Et oui, le vendredi, nous étions déjà sur la route pour rentrer au Gabon…

Dans la série « le monde est petit », JB est tombé à l’aéroport de Sao Tomé sur un copain avec qui il était au collège, qui est vétérinaire et qui s’occupe du programme de sauvegarde des gorilles à côté d’Evengué, le lodge où nous avions été l’année dernière !!! Il était à Sao Tomé pour des histoires de visas et repartait sur Evengué le lendemain. Nous avons donc passé la soirée ensemble chez nous à POG où il nous a fait rêver à nous raconter les différents pays où il est allé pour s’occuper de « petits » animaux… Pour info, sa spécialité c'est les grands singes : autant vous dire qu'il s'est régalé avec Bert & Ren !

Nous avons ensuite profités de POG avec nos amis, nous les laisserons raconter la fin de leur périple.

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Pour rattraper le retard, Hugo a fait sa rentrée en moyenne section, Arthur est inscrit en crèche mais ne pourra y aller que lorsqu’il marchera (il se tient debout depuis quelques temps, mais ne veut pas passer le cap du mouvement translationnel horizontal en position verticale), et on a repris le boulot sur les chapeaux de roues !

Pour finir, les photos d’identités de nos deux zamours !

Photo ID Hugo 2011

Photo ID Arthur 2011

 

Bises à tous,

LN & JB

 

PS : nous disposons d'une puce pour téléphone portable "santoméen" (indispensable pour communiquer avec une Ambassade du gabon sur qui on compte pour obtenir rapidement un visa pour 3 boulets) à disposition pour les prochains qui voudraient tenter l'aventure !

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 19:00

Nous revoilà enfin connectés au reste du monde... Et voilà donc un résumé de nos vacances à Djibouti...

Djibouti….Ahhhhh, quelles vacances !!!! Je rassure tout le monde tout de suite, il n’y a pas eu de visite à l’hosto, on est revenus aussi nombreux qu’à l’aller, et à part quelques soucis de fraicheur de nourriture le dernier soir, tout s’est très bien passé… Enfin, presque tout, le seul gros hic ça a été à Libreville, mais je garde le suspens pour la fin !!!

Nous sommes donc partis le jeudi soir, une petite nuit dans l’avion, une petite journée relativement super méga fraîche à Paris pour larguer Hugo à ses grands-parents et voir mes pétasses de copines (merci les filles d’être venues !) et de nouveau une petite nuit dans l’avion. Au passage, on n’avait donc perdu un fiston, mais récupéré un frérot ! Pas un des nôtres, mais celui de Julie, qui passait les vacances avec nous (pour ceux qui n’ont pas suivi, nous sommes partis avec Julie & Mathieu, nos potes du Gabon).

Nous sommes arrivés sur une des Iles Mousha sans encombres… Pour les nuls en géographie (dont nous faisons partie!), voici la carte de Djibouti. Les Iles Mousha sont au large de Djibouti ville. 

Djibouti routes

Un petit aperçu de notre petit pied à terre pour 5 jours… L’Ile est petite, super aride, pas un arbre et pleins de cailloux, une belle plage et notre complexe hôtelier est presque la seule installation, mis à part le club de plongée.


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L’hôtel est composé de bungalow comprenant à chaque fois 2 chambres, d’un petit coin bar (où ils servaient des jus de fruits frais à tomber par terre…) et un petit coin restaurant, tout ça en plein air.

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Avant d’aller plus loin, présentation des protagonistes (de gauche à droite) devant le club de plongée : Frérot ou Fred, Julie sa sœur, LN, JB & Mathieu. Que ceux qui cherchent Hugo sur la photo relisent les premières lignes… fallait suivre !

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Il faut rappeler que le séjour était principalement consacré à la plongée. Le programme était le suivant : 5 jours sous l’eau, 2 jours dans les terres. 

Apparemment, la semaine précédente avait été catastrophique au niveau météo, et du coup, ils avaient eu une visibilité sous l’eau exécrable. Les premiers jours n'ont donc pas été terribles niveau visibilité. Mais les jours suivants nous ont comblé !!! Il faut savoir qu’à Djibouti, seuls 5% des plongeurs sont des touristes et que les autres sont des militaires français, américains, allemands, japonais (oui, oui) des bases militaires et des navires en stand-by à Djibouti. Les militaires français finissent leur journée à 13h30 (lorsqu’ils n’ont pas de manœuvres), donc ils en profitent… En plus, pour certains, au bout de 40 plongées ils gagnent une année de retraite… Trop dur, la vie !!! Le gros avantage, par rapport à la Mer Rouge (d’après ce qu’on a entendu, en tout cas), c’est qu’on n'est pas nombreux que le spot de plongée !!!

Concernant les fonds, si on peut dire que les plongées respectivement aux Maldives pour les uns et en Malaisie pour les autres avaient placé la barre plutôt haut, niveau corail nous avons néanmoins été plutôt gâtés. Pleins de coraux de tout type, dont certains de plus de 3m de diamètre avec des poissons cachés dessus, dedans et dessous !

Assez parlé, voici un petit aperçu des fonds !

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Des bénitiers par milliers…

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Quant aux poissons, nous avons eu droit à un bal de murènes…

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…et de rascasses volantes !

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Notre première épave digne de ce nom, un bateau de 120m de long présentant des décors parfois surréalistes !

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Pleine de vie…

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Mais aussi des plongeurs !

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A la base, la spécificité de cet endroit, et une des raisons pour laquelle Julie & Mathieu avaient choisi cette destination, ce sont les requins baleines… Jolies petites bêtes pouvant aller jusque 15 m, absolument inoffensif pour l’homme… Ils se retrouvent entre novembre et janvier dans un endroit bien particulier à Djibouti et ils se goinfrent de plancton. Les individus qui se retrouvent à cet endroit sont principalement des « ados » donc ils ne font pas plus de 5/6 mètres. Les scientifiques ne savent pas trop pourquoi uniquement les ados viennent là et pas les autres…

2 semaines avant de partir, Julie avait reçu un email de l’organisatrice disant que les requins étaient partis, et donc il ne fallait pas trop espérer en voir… Soit… En arrivant, on a quand même demandé à aller les voir… Il fallait partir la journée en bateau, et selon les personnes avec qui on discutait, certains disaient que ça ne valait pas le coup, d’autres disaient que la balade était sympa et qu’il y avait une bonne plongée à faire…

Après mure réflexion, on s’est dit qu’on tentait le coup…

Et on n’a pas été déçus !!!

A peine arrivé sur le site, des gens étaient déjà à l’eau et nous font signe qu’il y en a sous eux… Et hop, tous à l’eau !!! Et voilà le résultat…

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Il était assez profond, et il a disparu assez vite…

Un peu plus tard, on se préparait à plonger, et pouf, un deuxième, beaucoup moins profond que le premier et là on a nagé environ 30 minutes avec lui, il descendait et remontait et on a pu nager tout tout près de lui, c’était vraiment trop bon…

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Voici une petite vidéo...



Ensuite, nous avons plongé où nous avons enfin vu des raies pastenagues (la noire, celle qui pique les JBs) ou à points bleus.

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Après ces 5 jours, bien intensifs sous l’eau, nous sommes partis pour deux jours dans les terres, accompagné d’un guide, Daniel.

Les paysages étaient très désertiques, assez vallonnés. Les gens étaient adorables et nous avons été bien acceuillis partout.

Nous avons quitté Djibouti-ville, direction le Lac Abbé (voir carte ci dessus). Nous nous sommes arrêtés à Arta, Ali Sabieh (où nous avons mangé des frites, à tomber par terre !!!), Dikhil puis afin le Lac Abbé, où nous avons dormi.

Voici un aperçu des paysages traversés.

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Le lac Abbé est à cheval sur l’Ethiopie et Djibouti, et les Ethiopiens ont construit un barrage sur leur côté qui assèche de plus en plus la partie de Djibouti…

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En s’asséchant, le lac révèle des cheminées de boue durcies par des bactéries donnant une apparence lunaire…

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Au coucher du soleil...
 

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Au lever du soleil !

Djibouti souhaiterait que ce soit reconnu comme patrimoine Mondial à l’Unesco, mais pour l’instant, ce n’est toujours pas le cas…

Nous avons passé une super soirée et nuit dans un petit village nomade.

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Le lendemain, après avoir fait le lever du soleil sur les cheminées, nous voilà reparti vers le Lac Assal, à l’autre bout du pays. Le Lac Assal est le point le plus bas d’Afrique (-157m) et c’est une des plus grosses réserves de sel du monde (demandez aux ricains qui vont l’exploiter !). On a l’impression d’être sur une banquise…

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Et nous sommes rentrés sur Djibouti pour attraper notre avion le samedi soir, et récupérer notre crapule (qui nous avait quand même manqué !).

Les 2 voyages se sont bien passés, mais comme je vous le disais au début, on a quand même eu un problème à Libreville…

La compagnie qu’on utilise pour la liaison Libreville-POG est en froid avec Air France… On atterri à 17h30 et le vol pour POG est à 18h30. Avant, ils attendaient toujours que tous les passagers Air France soient sortis, donc le vol ne partait jamais avant 19h, 19h30. Mais depuis qu’ils sont en froid, ils partent à l’heure… Et donc il suffit qu’une de vos valises traine un peu (même si elle est marquée prioritaire…) et pouf, vous loupez l’avion. Enfin, louper est un bien grand mot, ils ferment l’enregistrement… mais l'avion part quand même en retard ! On étaient plusieurs dans ce cas (dont 2 enfants d'un collaborateur T. que nous avons gérés), on a passé la nuit à l’hôtel à Libreville et on est reparti le lendemain matin à la première heure… Petite anecdote : on était à l’hôtel où je suis restée pendant les zévénements de cet automne, et deux serveurs ont reconnus Hugo !!!

Et bonne surprise en rentrant, on avait un tuyau de la salle de bain qui fuyait depuis 2 jours apparemment, et qui a repourri le meuble tout neuf… et certains murs du reste de l'appart...
Ahhhhhhhhh…..

Y’a pas à dire, si les voyages forment la jeunesse, les trajets eux, l’épuisent !!!

Quelle sera notre prochaine destination africaine ? En tout cas, merci Julie pour l’organisation ;)

Bises à tous,

LN & JB

PS : Bon anniversaire Maman et Jules !!! 

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 23:17

Pour une fois que j’ai la chance d’aller dans un pays où LN n’était pas déjà ! Elle m’avait jusqu’à présent toujours nargué avec sa Lybie, sa Chine, son Nigéria, son Inde… fallait bien que je me venge un jour. Et c’est chose faite avec un séjour à Douala, capitale économique du Cameroun.

Alors le Cameroun, c’est comment ? Ben c’est plutôt cool… Là-bas, les gens sourient, disent bonjour spontanément, vous demandent si ca va… Sans mauvais esprit, les gens sont globalement quand même bien plus sympas qu’au Gabon. Même le « Welcome pack » de l’hôtel met dans l’ambiance : je vous laisse découvrir la photo…

Cela mis à part, j’ai pu faire la connaissance d’un de mes collègues Norvégien, Einar, avec qui j’ai partagé ces 2 jours de boulot, j’ai pu apercevoir le Mont Cameroun depuis le chantier naval (plus de 4000m quand même !), déguster des bons burgers chez un libanais, boire du Bordeaux chez un français qui a ouvert son restaurant il y a 19 ans à Douala mais surtout rendre jaloux ma belle maman, qui retournerait bien dans le Douala de son enfance. Bon, ne rêvons pas, j’y étais bien pour le boulot, à savoir faire un bilan des travaux de réparations en cale-sèche d’une des barges dont je m’occupe. A propos de barges, en anglais ont dit « She » quand on parle d’une de ces demoiselles (c’est dire si ceux sont eux les barges !), et c’est bien pour inspecter ses grosses fesses qu’on l’a amenée ici, histoire de lui faire un lifting à grand coups de soudures…

Pour la petite histoire, il s’agit de notre plus grosse dame, qui fait quand même plus de 100m de long… A ses côtés, on se sent quand même bien petit.

Voici le dos de la belle. Qu'elle a bon, d'ailleurs.

La voici en compagnie d'un barbu à casque jaune. Bien seul sur ce "presque" terrain de foot !

Et ce ne sont pas les équipements environnants du port qui aident à se sentir plus grand.

Enfin, voici une belle vue de la cale-sèche elle–même : cette belle structure métallique est ballastée pour descendre dans l’eau avant de remonter avec son occupante pour la sortir des flots.

Voilà, fin d’un petit séjour de milieu de semaine au-delà des frontières gabonaises… De retour à la maison : mince, beau-papa et belle-maman sont encore là !.. ;-)
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