Nous revoilà enfin connectés au reste du monde... Et voilà donc un résumé de nos vacances à Djibouti...
Djibouti….Ahhhhh, quelles vacances !!!! Je rassure tout le monde tout de suite, il n’y a pas eu de visite à l’hosto, on est revenus aussi nombreux qu’à l’aller, et à part quelques soucis de fraicheur de nourriture le dernier soir, tout s’est très bien passé… Enfin, presque tout, le seul gros hic ça a été à Libreville, mais je garde le suspens pour la fin !!!
Nous sommes donc partis le jeudi soir, une petite nuit dans l’avion, une petite journée relativement super méga fraîche à Paris pour larguer Hugo à ses grands-parents et voir mes pétasses de copines (merci les filles d’être venues !) et de nouveau une petite nuit dans l’avion. Au passage, on n’avait donc perdu un fiston, mais récupéré un frérot ! Pas un des nôtres, mais celui de Julie, qui passait les vacances avec nous (pour ceux qui n’ont pas suivi, nous sommes partis avec Julie & Mathieu, nos potes du Gabon).
Nous sommes arrivés sur une des Iles Mousha sans encombres… Pour les nuls en géographie (dont nous faisons partie!), voici la carte de Djibouti. Les Iles Mousha
sont au large de Djibouti ville.
Un petit aperçu de notre petit pied à terre pour 5 jours… L’Ile est petite, super aride, pas un arbre et pleins de cailloux, une belle plage et notre complexe hôtelier est presque la seule
installation, mis à part le club de plongée.
L’hôtel est composé de bungalow comprenant à chaque fois 2 chambres, d’un petit coin bar (où ils servaient des jus de fruits frais à tomber par terre…) et un petit coin restaurant, tout ça en plein air.
Avant d’aller plus loin, présentation des protagonistes (de gauche à droite) devant le club de plongée : Frérot ou Fred, Julie sa sœur, LN, JB & Mathieu. Que ceux qui cherchent Hugo sur la photo relisent les premières lignes… fallait suivre !
Il faut rappeler que le séjour était principalement consacré à la plongée. Le programme était le suivant : 5 jours sous l’eau, 2 jours dans les terres.
Apparemment, la semaine précédente avait été catastrophique au niveau météo, et du coup, ils avaient eu une visibilité sous l’eau exécrable. Les premiers jours n'ont donc pas été terribles niveau visibilité. Mais les jours suivants nous ont comblé !!! Il faut savoir qu’à Djibouti, seuls 5% des plongeurs sont des touristes et que les autres sont des militaires français, américains, allemands, japonais (oui, oui) des bases militaires et des navires en stand-by à Djibouti. Les militaires français finissent leur journée à 13h30 (lorsqu’ils n’ont pas de manœuvres), donc ils en profitent… En plus, pour certains, au bout de 40 plongées ils gagnent une année de retraite… Trop dur, la vie !!! Le gros avantage, par rapport à la Mer Rouge (d’après ce qu’on a entendu, en tout cas), c’est qu’on n'est pas nombreux que le spot de plongée !!!
Concernant les fonds, si on peut dire que les plongées respectivement aux Maldives pour les uns et en Malaisie pour les autres avaient placé la barre plutôt haut, niveau corail nous avons néanmoins été plutôt gâtés. Pleins de coraux de tout type, dont certains de plus de 3m de diamètre avec des poissons cachés dessus, dedans et dessous !
Assez parlé, voici un petit aperçu des fonds !
Des bénitiers par milliers…
Quant aux poissons, nous avons eu droit à un bal de murènes…
…et de rascasses volantes !
Notre première épave digne de ce nom, un bateau de 120m de long présentant des décors parfois surréalistes !
Pleine de vie…
Mais aussi des plongeurs !
A la base, la spécificité de cet endroit, et une des raisons pour laquelle Julie & Mathieu avaient choisi cette destination, ce sont les requins baleines… Jolies petites bêtes pouvant aller jusque 15 m, absolument inoffensif pour l’homme… Ils se retrouvent entre novembre et janvier dans un endroit bien particulier à Djibouti et ils se goinfrent de plancton. Les individus qui se retrouvent à cet endroit sont principalement des « ados » donc ils ne font pas plus de 5/6 mètres. Les scientifiques ne savent pas trop pourquoi uniquement les ados viennent là et pas les autres…
2 semaines avant de partir, Julie avait reçu un email de l’organisatrice disant que les requins étaient partis, et donc il ne fallait pas trop espérer en voir… Soit… En arrivant, on a quand même demandé à aller les voir… Il fallait partir la journée en bateau, et selon les personnes avec qui on discutait, certains disaient que ça ne valait pas le coup, d’autres disaient que la balade était sympa et qu’il y avait une bonne plongée à faire…
Après mure réflexion, on s’est dit qu’on tentait le coup…
Et on n’a pas été déçus !!!
A peine arrivé sur le site, des gens étaient déjà à l’eau et nous font signe qu’il y en a sous eux… Et hop, tous à l’eau !!! Et voilà le résultat…
Il était assez profond, et il a disparu assez vite…
Un peu plus tard, on se préparait à plonger, et pouf, un deuxième, beaucoup moins profond que le premier et là on a nagé environ 30 minutes avec lui, il descendait
et remontait et on a pu nager tout tout près de lui, c’était vraiment trop bon…
Voici une petite vidéo...
Ensuite, nous avons plongé où nous avons enfin vu des raies pastenagues (la noire, celle qui pique les JBs) ou à points bleus.
Après ces 5 jours, bien intensifs sous l’eau, nous sommes partis pour deux jours dans les terres, accompagné d’un guide, Daniel.
Les paysages étaient très désertiques, assez vallonnés. Les gens étaient adorables et nous avons été bien acceuillis partout.
Nous avons quitté Djibouti-ville, direction le Lac Abbé (voir carte ci dessus). Nous nous sommes arrêtés à Arta, Ali Sabieh (où nous avons mangé des frites, à tomber par terre !!!), Dikhil puis afin le Lac Abbé, où nous avons dormi.
Voici un aperçu des paysages traversés.
Le lac Abbé est à cheval sur l’Ethiopie et Djibouti, et les Ethiopiens ont construit un barrage sur leur côté qui assèche de plus en plus la partie de Djibouti…
En s’asséchant, le lac révèle des cheminées de boue durcies par des bactéries donnant une apparence lunaire…
Djibouti souhaiterait que ce soit reconnu comme patrimoine Mondial à l’Unesco, mais pour l’instant, ce n’est toujours pas le cas…
Nous avons passé une super soirée et nuit dans un petit village nomade.
Le lendemain, après avoir fait le lever du soleil sur les cheminées, nous voilà reparti vers le Lac Assal, à l’autre bout du pays. Le Lac Assal est le point le plus bas d’Afrique (-157m) et c’est une des plus grosses réserves de sel du monde (demandez aux ricains qui vont l’exploiter !). On a l’impression d’être sur une banquise…
Et nous sommes rentrés sur Djibouti pour attraper notre avion le samedi soir, et récupérer notre crapule (qui nous avait quand même manqué !).
Les 2 voyages se sont bien passés, mais comme je vous le disais au début, on a quand même eu un problème à Libreville…
La compagnie qu’on utilise pour la liaison Libreville-POG est en froid avec Air France… On atterri à 17h30 et le vol pour POG est à 18h30. Avant, ils attendaient toujours que tous les passagers Air France soient sortis, donc le vol ne partait jamais avant 19h, 19h30. Mais depuis qu’ils sont en froid, ils partent à l’heure… Et donc il suffit qu’une de vos valises traine un peu (même si elle est marquée prioritaire…) et pouf, vous loupez l’avion. Enfin, louper est un bien grand mot, ils ferment l’enregistrement… mais l'avion part quand même en retard ! On étaient plusieurs dans ce cas (dont 2 enfants d'un collaborateur T. que nous avons gérés), on a passé la nuit à l’hôtel à Libreville et on est reparti le lendemain matin à la première heure… Petite anecdote : on était à l’hôtel où je suis restée pendant les zévénements de cet automne, et deux serveurs ont reconnus Hugo !!!
Et bonne surprise en rentrant, on avait un tuyau de la salle de bain qui fuyait depuis 2 jours apparemment, et qui a repourri le meuble tout neuf… et certains murs
du reste de l'appart...
Ahhhhhhhhh…..
Y’a pas à dire, si les voyages forment la jeunesse, les trajets eux, l’épuisent !!!
Quelle sera notre prochaine destination africaine ? En tout cas, merci Julie pour l’organisation ;)
Bises à tous,
LN & JB
PS : Bon anniversaire Maman et Jules !!!